Préface du tome 3, par le Père spirituel de “Françoise”
Messages de conversion… troisième volume déjà. Mais ce Message n’est pas encore entièrement délivré bien que «Françoise» soit maintenant appelée à témoigner de vive voix, dans un très proche avenir, de ce Message de tendresse.
«Conversion»… savons-nous bien ce que cela signifie?… Cela désigne un changement de direction, un changement de cap. Cela implique, par force, un arrachement, une renonciation à tout ce qui jusque-là, peut-être, était au centre de notre vie. «On ne peut servir Dieu et l’argent», disait Jésus dans son Evangile (Mt 6,24), ce qui veut dire — en clair — que l’amour que nous devons avoir pour Dieu ne peut être qu’exclusif. Tout doit passer après… C’est en ce sens-là que Jésus disait: «Celui qui aime son père ou sa mère plus que Moi n’est pas digne de Moi!» (Mt 10,37-39). Il ne s’agit nullement de délaisser ou de mépriser ceux qui nous ont donné la vie — c’est bien évident — mais l’amour que nous devons avoir pour Dieu doit être primordial et le plus fort car Dieu est Dieu!
Notre amour pour Jésus ne peut donc être que la réponse, bien pauvre et bien incomplète, hélas, à la tendresse qui, de Son Cœur, jaillit sur nous.
En effet, dans ce troisième tome, Jésus nous dévoile toujours davantage Son Cœur, Son infinie tendresse et Sa douce présence… Comment, d’ailleurs, ne serait-Il pas «tendre» puisqu’Il est «Père» et qu’Il est «Cœur»? Ne nous récrions pas en taxant ce terme de «sensibilité déplacée et indigne de Dieu», ce serait un blasphème. Les pages de ce livre sont pleines de cette «tendresse». Et c’est justement cette «tendresse» du Cœur de Jésus qui parle au cœur des petits: «Si vous ne devenez comme des petits enfants…», disait Jésus (Lc 18,15-17).
A chaque page de ce livre, on puisera par force quelque chose pour notre propre vie spirituelle. «Françoise» a suivi, là, une merveilleuse école de spiritualité. Mais les mêmes conseils que Jésus lui a prodigués sont destinés aussi à chacun de ceux qui liront ces pages. A nous tous, dès lors, d’ouvrir notre cœur et d’en faire notre profit.
Jésus nous parle aussi de Son Esprit… Cet Esprit Saint doit inonder la Terre et transformer, non seulement l’âme de chacun, mais encore les structures mêmes de nos sociétés. La paix du monde est à ce prix… laisser agir l’Esprit… appeler l’Esprit… se laisser envahir par l’Esprit… se laisser enfin diriger par l’Esprit dans les moindres détails de notre vie… Oui, il faut hâter le temps de cette seconde Pentecôte par la prière et l’ouverture de cœur. L’Esprit Saint est descendu sur les Apôtres au Cénacle, le jour de la Pentecôte… et ce fut à la prière de Marie. Il doit maintenant redescendre dans le cœur de tous les peuples, afin qu’ils soient préservés de la corruption, des calamités et de la guerre… et ce sera encore à la prière de Marie.
Voilà pourquoi, avant d’ouvrir les pages de ce troisième volume, il convient d’implorer le secours de l’Immaculée, de «Celle» que saint Maximilien Kolbe, le martyr d’Auschwitz, désignait sous le titre de «quasi-incarnation de l’Esprit Saint».
Enfin le Seigneur parle à «Françoise» de Son Eglise… Elle est actuellement sur la Croix, en proie à de terribles attaques de l’Adversaire qui voudrait la détruire. Hélas, la lutte vient souvent de ceux-là mêmes qui devraient la soutenir et la défendre, mais Il vaincra, le Seigneur, Il le dit… et très clairement…
… car Son Message est plein d’espérance, la lumière est là, à la porte. Le jour est prêt de se lever et le Seigneur nous dit: «Redressez-vous!» Il vient reconquérir les cœurs et ainsi faire renaître Son Eglise.
Quel merveilleux Message d’Amour, de confiance, d’abandon, de joie! Non! ne doutons jamais de l’infinie tendresse du Cœur de Jésus pour chacun de nous, fussions-nous les plus grands pécheurs qui se pourraient imaginer. L’amour efface les plus grands crimes…
«Travaille, enfant, et témoigne!», dit Jésus à «Françoise». «Mon Message est un guide spirituel pour toute âme… C’est ce que je voulais te dire!…»